L’idée peut surprendre, tant les critiques pleuvent sur la proposition européenne de Digital Market Act. On se souvient, notamment, de celles de Tim Cook, le patron d’Apple, affirmant que les obligations prévues par le futur règlement européen, pouvant conduire à imposer des alternatives à la seule plateformes AppStore, risquerait de nuire à la vie privée des utilisateurs.
En cherchant à réguler les GAFAM, on lèserait finalement les consommateurs… D’autres arguments, plus frontaux, stigmatisent une méthode trop fruste, occultant l’approche économique « par les effets » à laquelle avait habitué l’analyse antitrust des dernières décennies. Et finalement, le projet est suspecté de faire de l’Europe un repoussoir économique…