Si le risque d’arrêt, même partiel, des activités devait se réaliser, il conviendrait d’en informer par écrit, le plus tôt possible, les co-contractants impactés, en expliquant précisément en quoi l’épidémie affecte l’exécution du contrat.
L’exécution de l’obligation est alors suspendue, et le retard ou l’inexécution ne peut donner lieu à l’application de pénalités ou de dommages et intérêts.
Les contrats précisent généralement que si le cas de force majeure est amené à durer (par exemple plus de trois mois), le contrat peut être résilié en respectant un délai de prévenance raisonnable.
En cas de résiliation, les paiements effectués par le client et n’ayant pas donné lieu à contrepartie devront lui être restitués.
A noter que si l’épidémie vous oblige à adapter votre activité à la baisse, il est possible de recourir au dispositif dit de l’activité partielle, permettant une compensation de la perte de rémunération des salariés.
Le document de questions / réponses du 28 février 2020 est également très instructif sur ce point.
Il peut également être opportun de jeter un œil à ses contrats d’assurance pour vérifier ce qu’ils prévoient en cas de force majeure.
Article de Nicolas de la Taste et Emilie Houssineau.